Autrefois, les voitures étaient munies de châssis sur lequel on montait une carrosserie. Plus récemment les Alpines avaient un châssis-poutre sur lequel on installait le reste … Des voitures de compétition pouvaient posséder un châssis tubulaire. Depuis la Traction, la carrosserie est soudée au soubassement, on parle alors de carrosserie monocoque. Le langage « automobilistique » parle désormais de plateforme pour baptiser ainsi ce qui était l’âme du châssis… Et le châssis ne semble, à vos yeux, n’être que les roues , les freins et les suspensions. R. B.
Plusieurs plateformes, un seul soubassement
Aujourd’hui, lorsque les journalistes et les équipes des constructeurs évoquent une plateforme, cela peut signifier des choses bien différentes. Il faut d’abord préciser que ce terme est souvent utilisé pour parler de partage d’éléments et donc d’économie d’échelle. Mais cela n’a plus grand-chose à voir avec ce que l’on appelait (et que l’on peut encore appeler) soubassement. Chez Renault par exemple, une plateforme désigne des modules communs. Par exemple, le module sous-caisse avant comprend les pièces de structure (une partie du soubassement), le train avant et le berceau moteur. Chez Peugeot, la plateforme fait plutôt référence à un empattement (identique à plusieurs modèles) ou un nombre de pièces communes entre deux modèles (environ 60%). En fait, on parle de plateforme, lorsqu’on veut souligner les points communs entre différentes voitures et nous parlons de châssis lorsqu’il s’agit d’un jugement technique et global sur les trains roulants et le comportement routier.
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