Il y a quelque temps, l’Ademe (agence de la transition écologique, NDLR) a alerté sur le fait qu’une voiture électrique avec une batterie de plus de 60 kWh n’était pas une bonne réponse d’un point de vue environnemental. Or nous voyons bien que la course à l’autonomie pousse les constructeurs à adopter des batteries de près de 100 kWh aujourd’hui. Que pensez-vous de ce cercle vicieux ? A.G.

L’avertissement de l’Ademe peut se justifier si l’on compare un même modèle 100% électrique à un équivalent thermique. Plus on augmente la capacité de la batterie, plus il faut rouler et garder longtemps sa voiture pour rattraper le déficit de CO2 contracté lors de la production. Mais nous voulons tous pouvoir parcourir plus de 500 km entre deux charges, d’où cette course à l’échalote. Les progrès en matière de densité et de chimie permettent de penser que ce seuil d’alerte devrait être rehaussé.